LA GRANDE MENACE, (The Medusa Touch) drame de Jack Gold (1978)

Avec Richard Burton, Lino Ventura, Lee Remick, Harry Andrews, Marie-Christine Barrault

Le pitch: A Londres dans l'appartement de John Morlar (Richard Burton), écrivain à succès, le téléviseur est allumé et on découvre qu'une mission spatiale pour la Lune prend une tournure tragique. Morlar est assis dans un fauteuil qu'une autre personne présente dans la pièce retourne. Morlar lui demande: "une réponse enfin?", l'inconnu prend une statue de Napoléon et lui frappe violemment le crâne à plusieurs reprises et le laisse pour mort. Peu de temps après, l'inspecteur Brunel (Lino Ventura), de la police française et son collègue Duff arrivent sur les lieux du crime. Subitement, Morlar se met à respirer, il n'est donc pas mort et est transporté d'urgence à l'hôpital. Sur place, un médecin informe Brunel que Morlar ne peut prononcer un seul mot ("la mâchoire est sortie de son logement") et que son cerveau réagit. L'inspecteur commence alors son enquête et on découvre qu'un avion s'est récemment abattu sur un immeuble causant beaucoup de morts et de dégâts. Au fur et à mesure de l'enquête, Brunel découvre que toutes les personnes qui ont fait du tord à Morlar durant sa vie sont mortes dans des circonstances étranges à commencer par sa nurse. Le docteur Zonfeld (Lee Remick), que consultait Morlar, apporte des précisions très utiles. Dans le même temps, l'activité cérébrale de la victime s'intensifie d'heure en heure à l'hôpital...

Il a les yeux revolver...

Curiosité cinématographique, La Grande Menace est un film d'exception. Tout d'abord il met en scène deux monstres sacrés : Lino Ventura, grande figure du cinéma français et Richard Burton, légende d'Hollywood. Les personnages secondaires ne sont pas en reste: Harry Andrews, le supérieur de Brunel, était kryptonien dans Superman The Movie de Richard Donner, Lee Remick est la mère du petit Damien dans La Malédiction, du même grand réalisateur. Enfin, Marie-Christine Barrault (madame Slim Fast !) est l'épouse de Morlar.

Panique à la cathédrale

A voir: l'humour décapant de Morlar:"elle n'est bonne qu'à administrer de l'arsenique et à enfourcher des manches à balai", "ma mère etait comme ces hôtels, une bonne couche de peinture cachait ses plus grosses rides". A voir aussi: les débrits de l'avion (très bien mis en scène) et les histoires personnelles et horribles que raconte Morlar au docteur Zonfeld.

Un electro-encéphalogramme dangereux

L'apocalyptique séquence finale où Brunel court contre la montre pour arrêter une grosse catastrophe fait froid dans le dos. Très bien fait pour l'époque, trentième anniversaire du film (happy birthday to you comme le chante Lino Ventura dans les Tontons Flingeurs!). Surprenant qu'un remake n'est jamais été envisagé.

LA GRANDE MENACE

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